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Née à Angers en septembre 1973, Anneclaire Macé, alias Anna Clara, vit et travaille près de Rennes.

Après des études artistiques à l'école des beaux arts de Rennes, elle démarre son parcours professionnel en intégrant la compagnie Dokan Théâtre qui la forme à la transversalité des pratiques artistiques ainsi qu’à la médiation. Elle va ainsi développer des démarches scénographiques mais aussi expérimenter le chant, la marionnette et le  jeu d’acteur avec en particulier le théâtre masqué. Ce passage au Dokan théâtre la sensibilise durablement à la prise en compte du public ainsi qu’à la richesse artistique de la transversalité.

Elle poursuit son parcours en développant un double travail d’illustration et de scénographie. Elle créée une collection écologique de livres jeunesses pour les touts petits « Les petites natures ».  Ces albums sont suivis d’autres, réalisés en collaboration avec Eric Dauzon et Wilfried Péribois.

Parallèlement à l’illustration pour l’édition et la communication, elle réalise de nombreuses scénographies d’expositions.

Pour le festival Quai des Bulles, dont elle sera directrice artistique, elle développe des scénographies expérimentales et transversales. En 2017, elle crée l’exposition "Astérix" pour le festival. A cette occasion et dans l’idée de rassembler deux univers diamétralement différents, elle propose à des artistes de créer des œuvres inspirées de l’univers de Goscinny et Uderzo.

En 2018, passionnée par la culture des pays Africains, elle conçoit une scénographie autour de la série de BD jeunesse Akissi. L'exposition monumentale qu'elle crée pour Marguerite Abouet, autrice de la série, va voyager à l'étranger et lui permettre de découvrir la Côte d'Ivoire et d'approfondir sa connaissance de la culture du pays.

Très engagée dans les problématiques féministes, elle est co-commissaire d'expositions collectives mixtes ou intergénérationnelles questionnant l’identité féminine  « Nanamorphose » ( 2014-15) puis « Mauvaises filles » (2023-24).

Ces projets proposent des formes innovantes mélangeant création visuelle, danse, masque, son et expériences immersives.

Parallèlement à son engagement dans le collectif, elle poursuit ses expérimentations personnelles dans la même démarche de transversalité, travaillant à la fois l’image et l’objet.

En 2021, en pleine crise sanitaire, elle crée des masques en carton de récupération, qu’elle met en scène dans l’espace public lors des moments de sortie autorisées. Elle ré-invente la sortie masquée afin de redonner de la poésie à la rue, devenue zone à risque. 

La pandémie ayant fait surgir les questionnements écologiques et métaphysiques, elle s’intéresse alors au rapport humain-nature, à la décroissance et aux questionnements éco-féministe.

C’est de son intérêt pour le lien avec la nature, l’artisanat et les expressions premières que naissent ses nouveaux masques réalisés en retrouvant le chemin des gestes ancestraux et universels.

A l'ère de l'IA, elle questionne la place du masque, du rituel et du lien avec la nature au sein de notre société. Par le biais du geste, du trait et en manipulant la matière, elle cherche à retrouver le lien avec l'énergie de la nature, l'invisible et notre instinct sauvage et archaïque. Elle poursuit actuellement ce projet dans la volonté de créer des ponts entre artisanat et nouvelles technologies.

Elle propose et anime depuis de nombreuses années, des ateliers tous publics . Axés sur le bien être et la découverte de la créativité de chacun, elle conçoit ces ateliers comme de véritables expériences partagées. 

montage d'exposition
en côte d'ivoire
kaleidoscope
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